Tout savoir sur le double test de liquidité
Depuis fin 2019, une règle fondamentale s’impose à toute entreprise qui souhaite distribuer un dividende ou réduire son capital : la réalisation préalable d’un double test de liquidité. Cette obligation découle du Code des sociétés et des associations (CSA) et vise à protéger la stabilité financière de l’entreprise… ainsi que les créanciers.
Mais en quoi consiste exactement ce double test ? Et comment le mettre en œuvre efficacement ? On fait le point.
Une obligation légale incontournable
Lorsqu’une entreprise envisage une distribution à ses actionnaires, elle ne peut plus se baser uniquement sur son bénéfice comptable. Elle doit désormais démontrer que cette distribution est à la fois légale et soutenable financièrement.
Pour cela, elle doit passer deux épreuves clés :
- Le test de l’Actif net (ou test de solvabilité)
- Le test de liquidité
Ces deux tests sont complémentaires et cumulatifs : il ne suffit pas de réussir l’un pour valider l’opération. Les deux doivent être positifs.
1. Le test de l’Actif net
Ce test vise à vérifier que la distribution envisagée ne fait pas tomber l’actif net en dessous du seuil légal, à savoir :
- le montant du capital souscrit (ou du capital de départ pour une SRL),
- augmenté des réserves indisponibles.
Dit autrement, l’entreprise doit conserver un patrimoine net suffisant après distribution.
2. Le test de liquidité
C’est ici qu’intervient l’aspect prospectif du double test. Le test de liquidité oblige l’entreprise à démontrer qu’elle pourra, au cours des 12 mois suivant la distribution, faire face à tous ses engagements (dettes, loyers, salaires, fournisseurs…).
Cela suppose :
- d’établir des prévisions de trésorerie réalistes,
- de tenir compte de l’activité future (encaissements/décaissements),
- d’intégrer les éléments exceptionnels ou saisonniers.
Ce test reflète la capacité réelle de l’entreprise à rester solvable dans la durée, même après avoir distribué une partie de ses fonds.
Vous souhaitez en savoir plus, lisez l’article pourquoi ce test est obligatoire en Belgique depuis 2019.”
Un exercice délicat mais structurant
Ce double test n’est pas qu’un simple formalisme juridique. Il pousse les dirigeants à se poser les bonnes questions financières, et à adopter une démarche proactive de gestion de trésorerie et de solvabilité.
Il faut noter que la responsabilité des administrateurs peut être engagée si la distribution est réalisée sans respecter ces tests, ou sur base d’informations erronées.
Apprenez aussi comment le réaliser en 5 étapes simples.
👉 “Et pourquoi ce test est obligatoire en Belgique depuis 2019.”
Gagnez du temps et sécurisez l’analyse avec HannaH
Réaliser manuellement ces deux tests via Excel peut vite devenir laborieux, surtout si les prévisions de trésorerie doivent être précises et argumentées.
Avec HannaH, vous pouvez :
- automatiser le test de l’Actif net à partir de la comptabilité,
- générer des prévisions de trésorerie fiables sur 12 mois,
- documenter vos hypothèses dans un format lisible,
- archiver et justifier chaque décision, en cas de contrôle ou de litige.
C’est l’outil idéal pour les comptables et dirigeants qui veulent gagner du temps, sécuriser leur analyse et se mettre en conformité.
En conclusion
Le double test de liquidité n’est pas une contrainte : c’est une opportunité de renforcer la gestion financière de votre entreprise. Il permet d’assurer que chaque décision de distribution est durable, maîtrisée et conforme à la législation.➡️ Besoin d’un outil fiable pour réaliser ces tests ? Essayez HannaH et pilotez vos distributions en toute sérénité.
[…] Besoin de contexte ? Lisez l’article de fond sur le double test. […]